La biodynamie Késaco ?
Théorisée au 20ème siècle par des scientifiques comme l’anthropologiste Autrichien Rudolf Steiner ou encore Maria Thun qui apporta les éléments du calendrier lunaire rendant compte de la position des astres et déterminant ainsi les jours favorables aux différents travaux (travail du sol en jour racine, taille en jour feuille, etc.).
Pourquoi ?
L'essor de l’agriculture conventionnelle, de la surexploitation des terres, de la monoculture et l’utilisation de pesticides (entre autres) ont eu des conséquences sur l'environnement et la dégradation de l’équilibre des sols (appauvrissement, érosion, tassement). Sans parler de la diminution de la faune et de la flore, et l’altération de la santé des hommes.
Le monde viticole en particulier, en utilisant les principes de la biodynamie travaillent pour retrouver un équilibre entre le sol et les plantes et ne plus isoler un aspect de la vie d’un autre, c’est en cela que la biodynamie cherche à retrouver un équilibre entre tous les acteurs (sols, flores, faunes, hommes)
Quelle approche ?
La biodynamie c’est la prévention plutôt que le traitement : redynamiser les sols en stimulant la vie microbiologique, augmenter la fertilité des sols et booster le système immunitaire des plantes.
Et comment ?
Les préparations à pulvériser, la très connue préparation 500 : « bouse de corne », à base de bouse de vache qui est pulvérisée sur les sols : Elle favorise la fertilité et la biodiversité. Les préparations de composts de plantes dont la préparation 502 à base d’achillée millefeuille, connu pour être un bon nettoyant qui contient du souffre naturel, bonne action contre les maladies fongiques, fonctionne en prévention contre l’oïdium de vigne par exemple. Ou encore la préparation 503 à base de camomille, et d’autres à base d’ortie, écorce de chêne, pissenlit, valériane, de minéraux (quartz).
La présence d’animaux brebis, vaches, chèvres sur les parcelles, permettant l’apport de fumier et de matériel organique.
Eviter la monoculture en plantant sur les parcelles des arbres fruitiers, la complantation de différents cépages dans les parcelles, l’agroforesterie.
La traction animale pour éviter le tassement du sol.
Puis au chai pendant la vinification et l’élevage du vin, être très peu interventionniste, utiliser le minimum d’intrant chimique et sulfite. Suivant le calendrier lunaire pour effectuer chaque étape de la vinification jusqu’à la mise en bouteille et jusqu’au jour idéal de la dégustation. Cela demande beaucoup d’effort et d’attention pour obtenir des cuvées plus naturelles.
Les résultats ?
Positifs ! Un sol sain et vivant, présence de levures indigènes plus nombreuses et diverses, des fruits de bonne qualité. Ce qui est bon pour la terre est bon l’homme, la production d’aliments nutritifs et avec le maximum de vitalité pour bien nourrir l’être humain et bien boire !
Sources :
https://www.demeter.fr/pratiques-agricoles/
« Natural Wine » par Isabelle Legeron
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